| crazyfrog | | inscrit |  | | 345 messages postés |
|  Posté le 15-05-2008 à 21:13:01    
| La société SIM Security & Electronic System a procédé jeudi matin sur l'autoroute E411, à hauteur de Wavre, au test de deux modèles de "lidar", des radars utilisant non pas des ondes radio mais la lumière pour mesurer la vitesse des véhicules mais aussi d'autres infractions...
Ces essais s'inscrivent dans le cadre de la procédure d'homologation du Traffic Observer, entamée en septembre 2007. Des représentants du ministère de l'Equipement et des Transports (MET) d'Ottignies et du service public fédéral (SPF) Economie étaient présents pour assister à la démonstration.
"Il est nécessaire d'obtenir une homologation avant qu'un client puisse utiliser ce nouveau type de radar", explique Pierre Grissart, de la société SIM qui distribue le Traffic Observer en Belgique. "Plusieurs zones de police ont marqué leur intérêt et l'une d'elles a même déjà prévu un budget."
Conçu en Suisse, ce "lidar" est pourvu d'un laser infra-rouge (donc invisible) rotatif qui balaie l'espace en continu dans un rayon de 50 mètres, à raison de 76 tours/seconde. Il détecte tous les objets en mouvement dans cet espace et peut ainsi faire la différence, par exemple, entre une voiture, un camion et une moto.
"Les véhicules sont flashés à l'avant et à l'arrière, dans les deux sens de circulation. Désormais, il ne sert plus à rien de freiner à hauteur de l'appareil, la vitesse étant mesurée très tôt, avant la prise de photo numérique", précise M. Grissart.
Les autres infractions
Ce type d'appareil permet également d'identifier un conducteur fantôme, de flasher depuis un pont ou dans un tunnel et de repérer les franchissements de feux rouges ou les dépassements interdits, ajoute-t-il. Cette technologie élimine en outre les problèmes de réflexion parasite qui affectent parfois les modèles actuels, selon son promoteur.
Le "lidar" se décline en trois versions: mobile, fixe et semi-mobile, pour des prix allant de 59.000 euros à 79.000 euros. Le mobile est pourvu d'un capteur laser qui est placé 20 mètres avant l'appareil photo, sur le rail de sécurité.
En Flandre, on s'intéresse davantage au modèle mobile puisque le nord du pays est déjà bien équipé en radars automatiques, tandis qu'en Wallonie ce sont les modèles fixes qui semblent attirer l'attention. Le semi-mobile, qui fonctionne sur batteries, ressemble à un fixe mais peut être déplacé à l'aide d'une remorque.
Les résultats du test effectué jeudi sont positifs, selon le distributeur. Quelque 1.800 véhicules ont ainsi été contrôlés en l'espace de deux heures, dont 450 roulaient à plus de 90 km/h, au lieu des 70 km/h maximum imposés à hauteur du chantier.
Un deuxième test demain
Pour le marché des autoroutes de Wallonie, M. Grissart propose une "configuration unique" dans laquelle un système sur pivot serait fixé à la berme centrale. Reliés au centre Perex, les appareils pourraient pivoter à distance et flasher l'un ou l'autre sens de circulation, selon leur encombrement par exemple.
Opérationnel depuis trois ans en Suisse, le "lidar" y occupe 90% du marché des appareils de mesure de vitesse. Le système vient d'être homologué il y a trois semaines en Italie. D'après M. Grissart, il devrait l'être également en Belgique avant l'été.
Tout comme jeudi sur l'E411, les modèles mobile et semi-mobile seront à nouveau testés vendredi sur l'aéroport militaire de Brustem, en présence notamment des services de métrologie chargés de l'homologation. |
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