| biker-elvire | brule ta gomme et rien d autre | inscrit | | 485 messages postés |
| Posté le 26-12-2006 à 15:09:53
| • Sept points essentiels pour bien acheter Au premier coup d’œil, elle peut vous séduire, mais il faut savoir conserver la tête froide. Effectuer une inspection minutieuse de la moto d’occasion convoitée permet de mettre toutes les chances de son cotée de négocier le prix d’achat… Faites le tour du véhicule avec minutie Le premier coup d’œil peut être piégeur car vous pouvez être séduit si l’engin est rutilant mais un bon ravalement de façade est loin de suffire pour estimer la vétusté interne. A l’inverse, ne vous laissez pas repousser si l’engin est “dans son jus”. Cela vous permet de juger de l’état réel de l’entretien, de la présence d’oxydation et d’éventuels suintements d’huile . Commencez par recenser toutes les traces de chutes qui seront prises en compte pour le prix. Distinguez l’impact d’un petit choc (qui n’a jamais fait tomber une moto à l’arrêt ?) de celui d’une gamelle plus méchante. Les pièces fortement râpées sont révélatrices : bas de fourreau de fourche, commandes au guidon, boîtier de compteurs, repose-pieds, etc. Bref, tout ce qui “dépasse”. Avec un carénage, cela saute aux yeux, sauf s’il a été remplacé ou réparé. Dans ce cas, observez l’intérieur du plastique : une réparation se voit presque toujours côté caché. Attention aux fixations fendues, trop éclatée pour être réparable. N’oubliez pas l’état des optiques de phare. Le miroir doit être très brillant car s’il est terne, il renvoie mal la lumière. ________________________________________ Examinez la fourche et la suspension arrière En cas de trace manifeste de chute, interrogez le vendeur sur les circonstances de l’accident et si un contrôle du cadre a été effectué. Pour vérifier l’état de la fourche, alignez à l’œil les deux tubes . Jouez sur les reflets de lumière : ceux-ci doivent être tous parallèles. Une fourche vrillée ou un tube tordu se trahit facilement. Profitez-en pour traquer toute présence de gras suspect sur les tubes de fourche, qui pourrait révéler la fatigue des joints spi, qui sont alors à remplacer. Pour le ou les amortisseurs arrière, pas de suintement d’huile comme pour la fourche. Compressez l’arrière de la moto et relâchez. Vous devez sentir le travail de l’amortissement hydraulique. Si la course n’est pas du tout freinée en détente, c’est mauvais signe. ________________________________________ Inspectez les pneus Pour évaluer l’usure des pneus, ce sont les sculptures les moins profondes qui comptent. Méfiez-vous des pneus secs, craquelés sur les flancs. Ce sont de véritables “savonnettes” qui préfigurent généralement des motos qui font peu de kilomètres en plusieurs années. Si le pneu est usé au carré à l’arrière, cela engendre inévitablement des problèmes de tenue de route. De plus, c’est révélateur d’une utilisation sauvage type démarrage canon ou haute vitesse en ligne droite. Tout cela ne ménage pas la mécanique. ________________________________________ Evaluez l’usure des freins Contrôlez l’épaisseur des plaquettes, qui ne doivent pas faire moins de deux millimètres. N’hésitez pas à utiliser une lampe de poche pour y voir plus clair car il faut savoir que l’usure des disques de freins est bien plus préjudiciable que celle des plaquettes. En outre, un disque anormalement creusé ou rayé est très onéreux à remplacer. Attention également aux étriers qui commencent à gripper : freinez, relâchez, poussez la moto à la main. Elle ne doit pas se freiner toute seule. ________________________________________ Vérifiez le kit chaîne L’examen du réglage de tension de la chaîne n’est pas forcément concluant. Essayez plutôt de décoller la chaîne de la couronne arrière en le tirant vers l’extérieur. En très bon état, elle ne bouge quasiment pas. En cas de forte usure, on peut passer un crayon entre la chaîne et le creux d’une dent. ________________________________________ Les échappements rouillent-ils ? Si la corrosion pointe son nez sous la peinture ou le chrome, cela annonce la mort prochaine des silencieux . Dans le cas d’un échappement inox, tenez compte des traces de chute pour négocier le prix, vu le coût de cet équipement. Une chicane baladeuse émet un bruit de casserole quand on tape le pot. Passez un doigt inquisiteur dans la sortie du pot d’échappement. Il ne doit pas ressortir gras sur un 4-temps. La présence de noir de fumée révèle soit une carburation déréglée, soit une utilisation prolongée avec un filtre à air encrassé. ________________________________________ Essayez la moto Il n’est pas du tout évident pour le vendeur de confier sa moto à un inconnu. Cela peut poser des problèmes de vol ou d’assurance. Cependant, on ne doit pas vous refuser l’essai en qualité de passager, ce qui vous permettra de jauger les capacités de la machine. Soyez attentif à tous les bruits : trous à l’accélération, pétarades, embrayage qui patine, vitesse qui saute, couinement, etc. Il est préférable d’assister à la mise en route, moteur froid : c’est un test révélateur d’éventuelles faiblesses côté bloc, démarreur et batterie. Tous ferraillements ou bruits suspects doivent vous faire fuir, même si le vendeur vous affirme que c’est normal sur cette machine. Après l’essai, une fois le moteur bien chaud, traquez toutes les fuites ou suintements d’huile. Observez la couleur de la fumée d’échappement. Si elle est noire, c’est que la carburation est trop riche. Si elle est blanche, c’est qu’il y a présence d’eau (normal par temps froid et humide) qui peut provenir d’une fuite du refroidissement liquide. Bleue, c’est le signe que la machine consomme trop d’huile. En cas de doute sur la consommation d’huile, laissez tourner le moteur bien chaud au ralenti, puis accélérez d’un coup : s’il lâche un nuage de fumée bleue, il est fatigué. Ne négligez pas les roulements de colonne de direction atteints par la fatigue : en tournant le guidon, vous sentirez les points durs. ________________________________________ POUR EN SAVOIR PLUS A ne pas faire : Ne pas vaincre sa timidité ou oublier de demander au vendeur de présenter le carnet d’entretien et/ou les factures de ce qu’il annonce. Il faut impérativement tout vérifier avant de conclure l’achat avec un particulier, y compris la correspondance entre la carte grise et l’identification de la moto. Chez un professionnel, la révision d’une moto est précisée sur la facture quand l’affaire se fait. Le matériel : • Moto Revue spécial occasion. • Papier-stylo pour noter ce que vous observez. • Une lampe de poche. |
| broom byke | oufti | inscrit | 19 messages postés |
| Posté le 27-12-2006 à 18:03:50
| un peu comme une femme koi mdr ici félébiker-elvire a écrit :
• Sept points essentiels pour bien acheter Au premier coup d’œil, elle peut vous séduire, mais il faut savoir conserver la tête froide. Effectuer une inspection minutieuse de la moto d’occasion convoitée permet de mettre toutes les chances de son cotée de négocier le prix d’achat… Faites le tour du véhicule avec minutie Le premier coup d’œil peut être piégeur car vous pouvez être séduit si l’engin est rutilant mais un bon ravalement de façade est loin de suffire pour estimer la vétusté interne. A l’inverse, ne vous laissez pas repousser si l’engin est “dans son jus”. Cela vous permet de juger de l’état réel de l’entretien, de la présence d’oxydation et d’éventuels suintements d’huile . Commencez par recenser toutes les traces de chutes qui seront prises en compte pour le prix. Distinguez l’impact d’un petit choc (qui n’a jamais fait tomber une moto à l’arrêt ?) de celui d’une gamelle plus méchante. Les pièces fortement râpées sont révélatrices : bas de fourreau de fourche, commandes au guidon, boîtier de compteurs, repose-pieds, etc. Bref, tout ce qui “dépasse”. Avec un carénage, cela saute aux yeux, sauf s’il a été remplacé ou réparé. Dans ce cas, observez l’intérieur du plastique : une réparation se voit presque toujours côté caché. Attention aux fixations fendues, trop éclatée pour être réparable. N’oubliez pas l’état des optiques de phare. Le miroir doit être très brillant car s’il est terne, il renvoie mal la lumière. ________________________________________ Examinez la fourche et la suspension arrière En cas de trace manifeste de chute, interrogez le vendeur sur les circonstances de l’accident et si un contrôle du cadre a été effectué. Pour vérifier l’état de la fourche, alignez à l’œil les deux tubes . Jouez sur les reflets de lumière : ceux-ci doivent être tous parallèles. Une fourche vrillée ou un tube tordu se trahit facilement. Profitez-en pour traquer toute présence de gras suspect sur les tubes de fourche, qui pourrait révéler la fatigue des joints spi, qui sont alors à remplacer. Pour le ou les amortisseurs arrière, pas de suintement d’huile comme pour la fourche. Compressez l’arrière de la moto et relâchez. Vous devez sentir le travail de l’amortissement hydraulique. Si la course n’est pas du tout freinée en détente, c’est mauvais signe. ________________________________________ Inspectez les pneus Pour évaluer l’usure des pneus, ce sont les sculptures les moins profondes qui comptent. Méfiez-vous des pneus secs, craquelés sur les flancs. Ce sont de véritables “savonnettes” qui préfigurent généralement des motos qui font peu de kilomètres en plusieurs années. Si le pneu est usé au carré à l’arrière, cela engendre inévitablement des problèmes de tenue de route. De plus, c’est révélateur d’une utilisation sauvage type démarrage canon ou haute vitesse en ligne droite. Tout cela ne ménage pas la mécanique. ________________________________________ Evaluez l’usure des freins Contrôlez l’épaisseur des plaquettes, qui ne doivent pas faire moins de deux millimètres. N’hésitez pas à utiliser une lampe de poche pour y voir plus clair car il faut savoir que l’usure des disques de freins est bien plus préjudiciable que celle des plaquettes. En outre, un disque anormalement creusé ou rayé est très onéreux à remplacer. Attention également aux étriers qui commencent à gripper : freinez, relâchez, poussez la moto à la main. Elle ne doit pas se freiner toute seule. ________________________________________ Vérifiez le kit chaîne L’examen du réglage de tension de la chaîne n’est pas forcément concluant. Essayez plutôt de décoller la chaîne de la couronne arrière en le tirant vers l’extérieur. En très bon état, elle ne bouge quasiment pas. En cas de forte usure, on peut passer un crayon entre la chaîne et le creux d’une dent. ________________________________________ Les échappements rouillent-ils ? Si la corrosion pointe son nez sous la peinture ou le chrome, cela annonce la mort prochaine des silencieux . Dans le cas d’un échappement inox, tenez compte des traces de chute pour négocier le prix, vu le coût de cet équipement. Une chicane baladeuse émet un bruit de casserole quand on tape le pot. Passez un doigt inquisiteur dans la sortie du pot d’échappement. Il ne doit pas ressortir gras sur un 4-temps. La présence de noir de fumée révèle soit une carburation déréglée, soit une utilisation prolongée avec un filtre à air encrassé. ________________________________________ Essayez la moto Il n’est pas du tout évident pour le vendeur de confier sa moto à un inconnu. Cela peut poser des problèmes de vol ou d’assurance. Cependant, on ne doit pas vous refuser l’essai en qualité de passager, ce qui vous permettra de jauger les capacités de la machine. Soyez attentif à tous les bruits : trous à l’accélération, pétarades, embrayage qui patine, vitesse qui saute, couinement, etc. Il est préférable d’assister à la mise en route, moteur froid : c’est un test révélateur d’éventuelles faiblesses côté bloc, démarreur et batterie. Tous ferraillements ou bruits suspects doivent vous faire fuir, même si le vendeur vous affirme que c’est normal sur cette machine. Après l’essai, une fois le moteur bien chaud, traquez toutes les fuites ou suintements d’huile. Observez la couleur de la fumée d’échappement. Si elle est noire, c’est que la carburation est trop riche. Si elle est blanche, c’est qu’il y a présence d’eau (normal par temps froid et humide) qui peut provenir d’une fuite du refroidissement liquide. Bleue, c’est le signe que la machine consomme trop d’huile. En cas de doute sur la consommation d’huile, laissez tourner le moteur bien chaud au ralenti, puis accélérez d’un coup : s’il lâche un nuage de fumée bleue, il est fatigué. Ne négligez pas les roulements de colonne de direction atteints par la fatigue : en tournant le guidon, vous sentirez les points durs. ________________________________________ POUR EN SAVOIR PLUS A ne pas faire : Ne pas vaincre sa timidité ou oublier de demander au vendeur de présenter le carnet d’entretien et/ou les factures de ce qu’il annonce. Il faut impérativement tout vérifier avant de conclure l’achat avec un particulier, y compris la correspondance entre la carte grise et l’identification de la moto. Chez un professionnel, la révision d’une moto est précisée sur la facture quand l’affaire se fait. Le matériel : • Moto Revue spécial occasion. • Papier-stylo pour noter ce que vous observez. • Une lampe de poche. |
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