| Dernières réponses | |  Le futur circuit de moto-cross n'est pas une mince affaire, tant du point de vue dossier que financier. La volonté d'aboutir demeure.
C'est à l'occasion du vote d'une modifi cation budgétaire lors du conseil communal que la question du circuit permanent de moto-cross projeté à la sablière est revenue à l'avant-plan. Via Guibert Sports Finances, on a appris que l'étude d'incidences est terminée et a été déposée à l'administration communale. Elle a coûté 21 000 €, somme qui s'ajoute aux 29 000 € de frais d'architecte et de géomètre.
Jean-François Breuer s'est livré à quelques explications sur l'étude. On sait qu'elle recommande des mesures en matière de bruit. Il faudra construire une digue dans la sablière pour y canaliser ce bruit et même à certains points du circuit, une double digue : «Or, pour remonter la digue du côté de Corbais et Hévillers, il faut arriver à une digue de 5 mètres de haut, vous imaginez le paquet de terre que ça fait! Le code wallon nous impose d'employer les terres de surfaces de la sablière, ce qui ne sera possible qu'à partir de mi-2008, car elles servent actuellement à autre chose. Et puis on ne va pas faire le travail sans être certain qu'il y aura une suite.»
Ce dernier bout de phrase a paru un peu pessimiste pour la création du circuit : «Je suis réaliste. Si on ne nous donne pas satisfaction sur la politique que nous préconisons en certains domaines, il va falloir réfléchir sur ce projet», note le maïeur qui parle là de l'aspect financier.
Les conseillers Écolo ont marqué leur étonnement, car à leurs yeux, le bourgmestre a toujours été favorable au circuit permanent. «Oui, mais ce ne sera pas à n'importe quelles conditions. Et je déplore l'hypocrisie des autorités supérieures qui laissent vendre des motos tout en restreignant de plus en plus les lieux où l'on peut rouler avec de tels engins, ce qui engendre la nécessité des circuits permanents.»
Vu la situation géographique de la commune et la présence d'un club dynamique, Mont-Saint-Guibert se trouve en pole position pour accueillir le circuit.
Écolo a eu ses apaisements au sujet du futur statut du circuit. Le lieu est la propriété d'un particulier, mais une ASBL sera mise en place pour la gestion.
À noter qu'il n'y a pas que le moto-cross qui a nécessité la modification budgétaire, mais le sport est bien servi : 15 000 € d'intérêts débiteurs pour la rénovation de la toiture et le nouveau plancher de la salle du centre sportif Jean Moisse ont aussi été approuvés.
«On n'a pas le choix, c'est le prix à payer pour la période entre la réception provisoire des travaux et l'arrivée des subsides», conclut Jean-François Breuer. |
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